La Communauté
internationale a reconnu le rôle important du commerce
équitable dans le développement des pays plus
pauvres. L'Organisation mondiale du commerce (OMC)
a conclu que les initiatives dans ce domaine ne constituent pas une
entrave à la libéralisation des
marchés car elles n'imposent pas de
restrictions à l'importation ou d'autre forme de
protectionnisme. Elles
peuvent donc se concilier avec les principes
généraux de l'économie
mondiale.
Les
différents courants du commerce équitable
Même
si le marché du commerce équitable ne
représente qu’une
faible part de l’économie aujourd’hui,
et que le nombre d’acteurs est
en nombre limité, notamment en France, on observe
différents courants
qui ont des visions différentes :
Certains pensent qu’il faut rester dans une logique
alternative et se
positionnent dans une dimension politique en lien avec les
altermondialistes (par exemple le courant MINGA), alors que
d’autres
prônent une intégration dans
l’économie traditionnelle et dans les
circuits de grande distribution (par exemple MAX HAVELAAR). La question
se pose en effet de savoir s’il faut s’allier ou
non à la grande
distribution sachant qu’elle se fait parfois des marges non
négligeables sur des produits équitables.
Apparu
dans les années 1960, le Commerce Equitable a pour principe
d'aider des
coopératives d'artisans dans les pays en
développement à se développer
de manière durable.
La
notion de Commerce Equitable s'est peu à peu
précisée dans les pays
occidentaux. Parallèlement, les
déséquilibres entre les Hommes liés au
commerce sont de plus en plus évidents.